Vaccination

La vaccination est un procédé consistant à introduire un agent extérieur dans un organisme vivant pour créer une réaction immunitaire positive contre une maladie infectieuse.



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Définitions :

  • Introduction dans l'organisme d'une préparation antigénique conçue pour construire une mémoire immunitaire spécifique ainsi qu'à induire... (source : pagesperso-orange)
  • Action d'administrer un vaccin : substance d'origine microbienne (micro-organismes vivants atténués ou tués, substances solubles), que... (source : hygiene-educ)
  • administration d'un vaccin dans l'objectif de protéger l'organisme contre une ou plusieurs maladies ou pour combattre une maladie déjà... (source : haemophilia)
L'inoculation par Louis Léopold Boilly (1807).

La vaccination est un procédé consistant à introduire un agent extérieur (le vaccin) dans un organisme vivant pour créer une réaction immunitaire positive contre une maladie infectieuse. Le principe actif d'un vaccin est un antigène conçu pour stimuler les défenses naturelles de l'organisme (le dispositif immunitaire). La réaction immunitaire primaire permet en parallèle une mise en mémoire de l'antigène présenté pour qu'à l'avenir, lors d'une contamination vraie, l'immunité acquise puisse s'activer de façon plus rapide. Il existe quatre types de vaccins selon leur préparation : agents infectieux inactivés, agents vivants atténués, sous-unités d'agents infectieux ou toxines inactivées.

On dit que les Indiens et les Chinois connaissaient la variolisation avant le XIe siècle mais ces origines précoces sont remises en causes par certains auteurs[1][2] et la première mention indiscutable de la variolisation apparaît en Chine au XVIe siècle[3]. Il s'agissait d'inoculer une forme qu'on espérait peu virulente de la variole en mettant en contact la personne à immuniser avec le contenu de la substance suppurant des vésicules d'un malade. Le résultat restait cependant aléatoire et risqué, le taux de mortalité pouvait atteindre 1 ou 2 %. La pratique s'est progressivement diffusée le long de la route de la soie. Elle a été importée depuis Constantinople en occident au début du XVIIIe siècle grâce à Lady Mary Wortley Montagu. Voltaire y consacre en 1734 sa XIème Lettre philosophique[4], «Sur la petite vérole», où il l'appelle inoculation en lui attribuant une origine circassienne et en précisant qu'elle se pratique aussi en Angleterre :

«Un évêque de Worcester a depuis peu prêché à Londres l'inoculation; il a démontré en citoyen combien cette pratique avait conservé de sujets à l'Etat; il l'a recommandée en pasteur charitable. On prêcherait à Paris contre cette invention salutaire comme on a rédigé vingt ans contre les expériences de Newton; tout prouve que les Anglais sont plus philosophes et plus hardis que nous. Il faut bien du temps pour qu'une certaine raison et un certain courage d'esprit franchissent le Pas de Calais»[5]

En 1760, Daniel Bernoulli démontra que, malgré les risques, la généralisation de cette pratique permettrait de gagner légèrement plus de trois ans d'espérance de vie à l'apparition. La pratique de l'inoculation de la variole a suscité de nombreux débats en France et ailleurs[6].

Pour la première fois, des années 1770 jusqu'en 1791, au moins six personnes ont testé, chacune de facon indépendante, la possibilité d'immuniser les humains de la variole en leur inoculant la variole des vaches, qui était présente sur les pis de la vache. Parmi les personnes qui ont fait les premiers essais, figurent en 1774, un fermier anglais au nom de Bejamin Jesty, et en 1791, un maître d'école allemand au nom de Peter Plett[7]. En 1796, le médecin anglais Edward Jenner fera la même découverte et se battra afin qu'on reconnaisse officiellement le bon résultat de l'immunisation. Le 14 mai 1796, il inocula à un enfant du pus prélevé sur la main d'une fermière infectée par la vaccine, ou variole des vaches, qui était présente sur les pis de la vache. Trois mois plus tard, il inocula la variole à l'enfant qui s'est révélé immunisé. Cette pratique s'est répandue progressivement dans toute l'Europe. Le mot vaccination vient du latin vacca qui veut dire vache.

Le principe d'action de la vaccination a été expliqué par Louis Pasteur et ses collaborateurs Roux et Duclaux, suite aux travaux de Robert Koch mettant en relation les microbes et les maladies. Cette découverte lui permit de perfectionner la technique. Sa première vaccination fut la vaccination d'un troupeau de moutons contre le charbon le 5 mai 1881. La première vaccination humaine (hormis la vaccination au sens originel de Jenner) fut celle d'un enfant contre la rage le 6 juillet 1885[8]. Il faut remarquer que au contraire de la majorité des vaccinations, cette dernière fut effectuée après l'exposition au risque - ici, la morsure du jeune Joseph Meister par un chien enragé et non avant (le virus de la rage ne progressant que lentement dans le dispositif nerveux).

Article détaillé : chronologie des vaccins.

Infirmière vaccinant un enfant.

L'objectif principal des vaccins est d'induire la production par l'organisme d'anticorps, agents biologiques naturels de la défense du corps vis-à-vis d'éléments pathogènes identifiés. Un vaccin est par conséquent spécifique à une maladie mais pas à une autre[9]. Cette production d'anticorps diminue progressivement dans un délai plus ou moins long, fixant ainsi la durée d'efficacité du vaccin. Elle est mesurable et cette mesure est parfois utilisée occasionnellementpour savoir si le sujet est vacciné efficacement (vaccin anti-hépatite B et anti-tétanos surtout).

Les anticorps sont produits par des lymphocytes B se différenciant en plasmocytes. Le nombre de lymphocytes B mémoire, non secrétant mais qui réagissent particulièrement à la présentation d'un antigène, semble, lui, ne pas fluctuer au cours du temps[10].

Cependant certains vaccins ne provoquent pas la formation d'anticorps mais mettent en jeu une réaction de protection dite cellulaire, c'est le cas du BCG ("Bacille de Calmette et Guérin", vaccin anti-tuberculeux).

Les défenses immunitaires ainsi «stimulées» par le vaccin préviennent une attaque de l'agent pathogène pendant une durée pouvant fluctuer d'un vaccin à l'autre. Ceci évite le développement d'une maladie infectieuse au niveau de l'individu et , dans le cas d'une maladie contagieuse et d'une vaccination en masse, au niveau d'une population.

Idéalement, les vaccins ne doivent être inoculés qu'aux personnes en bonne santé car des effets secondaires plus ou moins sévères peuvent être observés avec une fréquence variable. Ils peuvent être administrés cependant à des personnes porteuses de maladies chroniques qui sont spécifiquement sensibles à certaines infections (cas de la vaccination antigrippale des patients porteurs d'affections respiratoires).

Un vaccin peut aussi produire des anticorps dirigés, non pas contre un germe, mais contre une molécule produite de manière physiologique par l'organisme. Ainsi, un vaccin ciblé contre l'angiotensine II, hormone intervenant dans le contrôle de la pression artérielle, est en cours de test pour le traitement de l'hypertension artérielle[11].

Les vaccins sont généralement inoculés par injection, mais ils peuvent l'être par voie orale (ce qui a permis de presque éliminer la rage de l'Europe des 12 par des appâts vaccinants contre la rage distribués aux renards dans la nature) et des vaccins par spray nasal sont en cours d'essai (ex : vaccin antigrippal NasVax en Israël).

La matière vaccinale elle-même est classée selon sa nature en quatre catégories :

Vaccins issus d'agents infectieux inactivés

Une fois les agents infectieux identifiés et isolés, on les multiplie en particulièrement grand nombre avant de les détruire chimiquement ou par chaleur. De cette façon des vaccins sont produits par exemple contre la grippe, le choléra, la peste ou l'hépatite A. Des informations récentes laissent supposer que les agents pathogénes peuvent-etres électrocutés, cette méthode appliquée en dehors des précédentes, permet d'élargir la gamme des moyens d'éradication des micro-organismes infectieux, autant pour les souches d'origines bactériennes que virales, etc.

Vaccins issus d'agents vivants atténués

Les agents infectieux sont multipliés en laboratoire jusqu'à ce qu'ils perdent naturellement ou artificiellement, par mutation, leur caractère pathogène. Les souches obtenues sont alors incapables de développer entièrement la maladie qu'elles causaient jusque là, mais conservent cependant leurs antigènes et leurs capacités à induire des réponses immunitaires. Ce genre de vaccin est le plus souvent plus efficace et son effet plus durable que celui qui se compose d'agents infectieux inactivés. Par contre, comme il est constitué de micro-organismes dont la viabilité doit être maintenue pour être efficace, sa conservation est plus complexe. Les principaux vaccins vivants sont ceux contre la rougeole, les oreillons, la rubéole, la fièvre jaune, la varicelle, la tuberculose (vaccin BCG), la poliomyélite (vaccin oral), les gastrœntérites à Rotavirus. Ils sont contre-indiqués chez la femme enceinte et les personnes immuno-déprimées.

Vaccins constitués de sous-unités d'agents infectieux

Ces vaccins, au lieu de contenir l'intégralité des agents infectieux, ne comportent que les constituants de ceux-ci nécessaires à l'obtention des réponses immunitaires.
A titre d'exemple, des vaccins contre les virus de l'hépatite B ou contre les papillomavirus ne sont ainsi constitués que de protéines qui se trouvent naturellement à la surface de ces virus. On peut aussi citer le vaccin contre la coqueluche, maladie infectieuse due à une bactérie, Bordetella pertussis. Le plus souvent, des levures modifiées par génie génétique, afin qu'elles produisent en grandes quantités les protéines d'intérêt, sont utilisées dans la fabrication de ces vaccins.
Début mai 2008, Denis Leclerc[12] a proposé [13] d'utiliser un virus végétal (qui ne peut se reproduire chez l'homme) comme pseudovirion jouant le rôle d'adjuvant, pour rendre des vaccins plus longuement efficaces contre des virus qui mutent fréquemment (virus de la grippe ou de l'hépatite C, ou alors contre certains cancers). Le principe est d'associer à ce pseudovirion une protéine-cible interne aux virus, bacéries ou cellules cancéreuses à attaquer, et non comme on le fait jusqu'ici une des protéines externes qui sont celles qui mutent le plus. Ce nouveau type de vaccin, qui doit toujours faire les preuves de son innocuité et de son efficacité, déclencherait une réaction immunitaire au sein des cellules, au moment de la réplication virale.

Vaccins constitués de toxines inactivées

Quand les symptômes les plus graves de la maladie sont dus à la production de toxines par l'agent infectieux, il est envisageable de produire des vaccins seulement à partir de ces toxines en les inactivant chimiquement ou par la chaleur (une toxine ainsi rendue inoffensive est alors souvent nommée un «toxoïde» ou d'une façon plus générale une «anatoxine»). Le tétanos ou la diphtérie sont deux exemples de maladies dont les symptômes sont dus à des toxines et contre lesquelles on produit des vaccins de cette façon.

Divers additifs peuvent renforcer la réaction immunitaire.

Campagne de vaccination aux États-Unis en 1972

La vaccination préventive est une forme de vaccination visant à stimuler les défenses naturelles de manière à prévenir la naissance d'une maladie. Elle ne cesse de voir son domaine s'élargir et peut prévenir les maladies suivantes :

Le nombre de maladies qu'on cherche à prévenir dès le plus jeune âge en France n'a jamais cessé de s'allonger et il faudra probablement dans les prochaines années en introduire d'autres, ce qui impose de le simplifier par exemple en utilisant des vaccins «multivalents» (c'est-à-dire, efficaces contre diverses maladies en même temps) pour éviter des retards et des abandons.

La vaccination à large échelle sert à diminuer de façon importante l'incidence de la maladie chez la population vaccinée[15], mais également (si la transmission de celle-ci est seulement inter-humaine) chez celle qui ne l'est pas, le réservoir humain du germe devenant particulièrement réduit. L'éradication de la poliomyélite de type 2 en 1999 est attribuée aux campagnes de vaccinations.

En revanche, au contraire de une idée répandue, le rôle des vaccinations dans l'éradication de la variole en 1980 serait mineur selon un rapport émanant de l'OMS[16]. Il semblerait en effet qu'une stratégie de surveillance et d'endiguement mise en place au début des années 1970 ait été plus fructueuse dans l'éradication de cette maladie.

Aussi nommée immunothérapie active, cette technique consiste à stimuler le dispositif immunitaire de l'organisme pour faciliter la production d'anticorps. Il ne s'agit par conséquent plus de prévenir la naissance d'une maladie mais d'aider l'organisme des personnes déjà infectées à lutter contre la maladie en restaurant ses défenses immunitaires. Au contraire de une idée reçue, la vaccination contre la rage n'est pas thérapeutique. En réalité, en pré-exposition (chez les personnes susceptibles d'être atteintes du fait de leur activité professionnelle par exemple) c'est une vaccination habituelle (injection de l'antigène qui va stimuler la fabrication de défenses spécifiques). En post-exposition, c'est-à-dire après une morsure par un animal susceptible d'être enragé, c'est une immunisation passive et active. Passive parce qu'il y a injection d'immunoglobulines (anticorps) spécifiques contre la rage et , au même moment, injection du vaccin antirabique. Contrairement au SIDA ou au cancer, la vaccination anti-rabique n'est beaucoup plus au stade expérimental.

A noter que certaines professions (égoutiers, professions médicales... ) doivent avoir des vaccins supplémentaires comparé au reste de la population.

Vaccins obligatoires en Europe[17] :

Les vaccins obligatoires sont remboursés par la sécurité sociale. Les autorités sanitaires assurent que le rapport bénéfice/risque est suffisamment significatif. L'inobservation des prescriptions vaccinales expose à des sanctions pénales ou administratives, surtout au retrait de l'autorité parentale, à la déscolarisation, au renvoi d'une administration, à une amende ou à une peine privative de liberté. L'obligation de vaccination a entraîné la création de groupements de personnes opposées à son aspect systématique, comme par exemple la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations qui invoque la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne qui instaure une clause de conscience.

Trois vaccins sont obligatoires (à partir de 18 mois)  :

Ces trois vaccins sont habituellement administrés simultanément dans l'enfance au sein du DT Polio de Sanofi-Pasteur. Cependant il est particulièrement complexe de ne pratiquer que les seuls vaccins obligatoires, en effet ce produit (le seul vaccin "DTP" sans aluminium) n'est plus commercialisé par son fabriquant qui l'a pour l'instant retiré du marché depuis courant 2008 suite à une recrudescence d'allergies dont il serait responsable. A noter que le vaccin de remplacement Revaxis n'a pas d'homologation pour une administration à des enfants de moins de six ans. Ces 3 vaccins sont généralement inoculés en même temps que les vaccins non obligatoires contre la coqueluche et l'Hæmophilus influenzæ B au sein d'un vaccin dit "pentavalent" (cinq actions).

Suite à l'éradication totale de la variole dans le cadre d'un programme mondial de l'OMS, le vaccin contre cette maladie n'est plus requis. Deux souches sont cependant conservées dans des laboratoires américains et russes dans un but de recherche.

La vaccination contre le BCG (bacille Calmette Guérin : tuberculose) n'est plus obligatoire depuis 2007.

Depuis 2007 l'assurance maladie prend en charge la vaccination contre les Papilloma Virus des jeunes filles de 14 ans (et celles de 15 à 23 ans en rattrapage si leur activité sexuelle est débutée depuis moins d'un an). Cette vaccination coûte à peu près 407 € par jeune fille vaccinée[18] en 2009, remboursable à 65 %[19].

Depuis que l'Assurance maladie prend en charge à 100 % le vaccin contre la grippe chez des personnes ciblées, la mortalité liée à cette maladie a fortement chuté : moins de 230 décès par an (hiver 2004-2005), contre 25 000 en moyenne dans les années 1970.

Il reste faible comparé au marché pharmaceutique (1, 7 % des dépenses mondiales en médicaments en 2004). Pour le groupe pharmaceutique Sanofi Aventis, numéro 1 européen et numéro 3 mondial de l'industrie pharmaceutique, au chiffre d'affaires consolidé de 25, 311 milliards d'euros en 2005 qui détient la plus grosse part du marché mondial des vaccins, la profitabilité du marché reste pour le moins non négligeable.

5 laboratoires se partagent le marché mondial :

En France, l'INSERM estime que les vaccinations ont, depuis 1950, contribué à diviser par 30 ou plus la mortalité due à certaines maladies infectieuses, comme le montre le tableau suivant :

Mortalité par million de personnes
source : INSERM
Diphtérie Tétanos Poliomyélite Tuberculose Coqueluche
En 1950 50 – 100 20 – 50 5 – 10 300 – 1000 20 – 50
Après 1990 0 0, 25 – 0, 5 0 13 0.1

Controverses sur l'efficacité des campagnes

La vaccination contre la tuberculose forme un sujet controversé étant donné que la prévalence de la maladie a fortement diminué en Europe entre le XIXe et le XXe siècle[20], [21] : cette tendance qui apparaît avant la mise en place du vaccin BCG et les campagnes de vaccinations suggèrent que cette évolution a été beaucoup due à des facteurs autres (éloignement des malades en sanatorium, sélection naturelle des souches, amélioration des conditions de vie et d'alimentation, ... ) [22], [23], [24]. Mais les années suivant la Première Guerre mondiale virent une recrudescence importante du nombre de cas en Europe, avec près d'un demi million de personnes infectées en France[21]. Le vaccin mis au point quelques années avant par Albert Calmette et Camille Guérin fut utilisé à grande échelle dans les campagnes de dépistage et de vaccination (par le Comité National de Défense contre la Tuberculose en France). En effet, les premières études contrôlées avaient montré que le vaccin faisait baisser le nombre de cas de 30 % à 2 % dans un groupe de 50 000 enfants vaccinés[25]. Cependant, les études rétrospectives montrèrent que ces campagnes de vaccinations ne furent pas aussi systématiques que programmées. Il est actuellement admis que le vaccin BCG offre une immunisation variable, surtout chez les jeunes adultes dans les régions tropicales[26], [27]. Par contre, depuis les premiers travaux de Calmette et Guérin, son efficacité n'a jamais cessé d'être confirmée contre les formes infantiles de la maladie[28]. Les recommandations de l'OMS tendent par conséquent désormais à abandonner les campagnes de masse dans les zones où la prévalence de la maladie est faible (étant donné que le vaccin n'est pas sans effets secondaires même s'ils sont particulièrement surtout bénins[29], voir ci-dessous). Par contre, les instances mondiales recommande de vacciner les populations à risque dans les zones endémiques des pays en voie de développement mais également dans les pays développés, à l'endroit où des foyers de résurgence de la maladie sont apparus depuis les années 1990[30] (comme en région parisienne[31]).

Cas des autres vaccinations obligatoires ou recommandées

S'agissant d'autres pathologie infectieuses (comme la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, les oreillons, la rubéole ou la rougeole) le bénéfice de la vaccination ne fait aucun doute[32] et les recommandations mondiales maintiennent la vaccination systématique.

En 2005, les décès par pneumonie sont estimés à 2 millions d'enfants selon l'OMS[33]. Cela représente 18 % de la mortalité infantile totale annuelle. L'OMS accueille favorablement le développement de vaccins efficaces pour prévenir les pneumoccocies dont l'un des principaux agents sont les bactéries pneumocoques. Selon une étude[34], un vaccin antipneumoccocique conjugué peut diminuer la mortalité et les hospitalisation pour pneumonie.

Les deux principales maladies qui pourraient bénéficier d'une vaste campagne de vaccination sont la rougeole et l'hépatite virale B (près de 300 000 décès d'enfants pour chacune d'entre elles).

Les effets secondaires et les risques selon les types de vaccin

Les effets secondaires de la vaccination dépendent en premier lieu de l'agent infectieux combattu, du type de vaccin (agent atténué, inactivé, sous-unités d'agent, etc. (voir supra) ), du mode d'administration (injection intramusculaire, injection intradermique, prise orale, spray intranasal, etc. ) mais aussi de la nature du solvant, de la présence éventuelle d'adjuvants conçus pour renforcer l'efficacité thérapeutique du vaccin et de conservateurs chimiques antibactériens.

Il n'existe par conséquent pas d'effet secondaire commun à l'ensemble des modes de vaccination. Néanmoins, suivant les vaccins, certains effets secondaires, généralement bénins, se retrouvent de manière plus ou moins fréquente. L'une des manifestation les plus courantes est la fièvre et une inflammation locale qui traduisent le déclenchement de la réponse immunitaire recherchée par la vaccination. Dans de très rares cas, la vaccination peut entraîner des effets secondaires sérieux et exceptionnellement, fatals. La médiatisation de tels cas peut avoir des conséquences négatives sur l'efficacité des campagnes de vaccination.

La variole est reconnue comme éradiquée depuis 1977. La vaccination n'est par conséquent plus du tout pratiquée même si des stocks de vaccins sont conservés en cas de résurgence. Les complications suivantes ressortissent par conséquent plutôt à l'histoire de la médecine :

  • Encéphalite postvaccinale (fréquence entre 1/4704 et 1/40.710 (en Allemagne), entre 1/25.000 et 1/150.000 (aux USA) [35], [36]
  • Eczéma vaccinatum (fréquence 1/26000) [37], [38], [39], [40]
  • Survenue de cancers (en particulier lymphosarcome, tumeurs cutanées au niveau des scarifications) [41]

  • Ostéites (1/21 800 (en Finlande), 1/28 270 (en Suède) ) [42]
  • Bécégites [43] : La bécégite disséminée est une complication particulièrement grave, quelquefois mortelle, survenant dans un tiers des cas chez des enfants présentant un déficit immunitaire combiné sévère (DICS)  ; le nombre total de bécégites disséminées est estimé à une douzaine de cas par an en France. La bécégite s'observe généralement chez des enfants vaccinés avant l'âge de 6 mois, ou alors d'un an.

Il existe une utilisation abusive du terme "bécégite" pour désigner des réactions post-vaccinales attendues : inflammation, adénopathies (ganglions), abcès ou alors suppuration pouvant laisser fréquemment une cicatrice inaltérable. Ce type de réaction attendue ne nécessite en aucun cas de traitement et guérit spontanément même si le délai de guérison de la réaction post-vaccinale peut être long (quelquefois plusieurs mois).

Les effets secondaires pouvant avoir lieu dans certains rares cas sont en particulier dus au vaccin anti-coqueluche (Per) [44], [45]

  • Accidents neurologiques aigus importants (survenant dans 80, 5% des cas dans les 24 heures de l'injection)  : convulsions, retard intellectuel sévère à modéré, hémiplégie permanente
  • Encéphalopathies aiguës

Ces réactions sont cependant rarissimes avec le nouveau vaccin anti-coquelucheux acellulaire.

Le choc anaphylactique n'est pas spécifique de la vaccination coquelucheuse (PER). Il peut s'observer chez des personnes susceptibles au même titre qu'avec n'importe quel autre vaccin, médicament ou produit.

La première campagne de vaccination de masse anti-poliomyélite, dans les années 50, a été marquée par la fourniture d'un important lot défectueux (virus vivant non atténué) aboutissant à près de 220 000 contaminations dont 70 000 malades, 164 paralysies sévères et 10 décès [46].

  • Risque de transmission à l'entourage (si vaccin à base de virus vivant atténué)
  • Contamination malencontreuse par le SV40 (simian virus 40 (virus inoffensif pour le singe mais oncogène pour l'homme, quoiqu'à ce jour, aucune étude n'ait démontré une augmentation du risque de cancer chez ceux ayant reçu le vaccin contaminé) ) [47], [48], [49], [50]
  • Dermatites généralisées
  • Douleurs articulaires près des sites d'injection
  • Réactions anaphylactiques
  • Réactions neurologiques : convulsions, polynévrites, myélite transverse, paralysies faciales, syndrome de Guillain-Barré, panencéphalite sclérosante subaigüe

Le syndrome de Guillain-Barré est fréquemment cité comme "effet indésirable d'une vaccination" quoiqu'aucune preuve scientifique n'ait, à ce jour, démontré l'existence d'un lien de cause à effet.

Vaccination contre Rougeole-Oreillons-Rubéole (ou vaccin ROR)

La vaccination anti-hépatite B

Les effets secondaires de la vaccination contre l'hépatite B sont [52] [53] :

  • PAN, péricardites aiguës, vascularites
  • thrombocytopénie
  • aucun lien de causalité directe entre sclérose en plaque et vaccin anti-hépatite B n'est établi à ce jour ; le professeur Didier Houssin, directeur interministériel à la lutte contre la grippe aviaire en France, a averti en septembre 2008 d'une action en réponse à une étude identifiant un risque de sclérose en plaque chez l'enfant après vaccination contre l'hépatite B[54]. L'équipe du Pr Marc Tardieu, de l'hôpîtal Bicêtre, retrouvait en 2008 lors d'une étude que la vaccination contre l'hépatite B n'augmentait pas de façon générale le risque de démyélinisation du dispositif nerveux central dans l'enfance, mais retrouvait que l'un des vaccins contre l'hépatite B, Engerix B, semblait augmenter ce risque, en particulier pour les scléroses en plaque confirmées sur le long terme[55]. Selon ces travaux, qui démontreraient pour la première fois un tel risque chez l'enfant, ce dernier subsisterait trois ans après la vaccination. Le professeur Houssin précise qu'"il n'y a pas de remise en cause de la recommandation vaccinale".
La Commission de pharmacovigilance de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), puis le Comité technique des vaccinations, sont aujourd'hui en charge de la question. Le vaccin contre l'hépatite B reste recommandé en France pour l'ensemble des enfants âgés de 2 mois à 13 ans, mais aussi pour les personnes "à risque".
A noter que de façon permanente les autorités médicales mettent en balance les risques et les bénéfices de chaque vaccin et sont amenés à en abandonner certains (variole, choléra par exemple) ainsi qu'à en recommander d'autres (méningites A et C par exemple).

La vaccination antiamarile (vaccination anti fièvre jaune)

Les réactions suivantes ont été observées [56] :

  • réactions postvaccinales minimes : vers le sixième jour, il peut y avoir une poussée fébrile avec céphalées et dorsalgies qui disparaissent après 1 à 2 jours
  • réactions allergiques : rash, érythème multiforme, urticaire, angiœdème, asthme (rares cas)
  • réactions d'Arthus caractérisées par un œdème et une nécrose au point d'injection moins de 24 heures après la vaccination
  • risque d'encéphalite spécifiquement élevé chez les jeunes enfants

Même remarque pour ce dernier syndrome que celle mentionnée pour le vaccin polio. [57].

Autorisés en 2006 en Europe ainsi qu'aux Etats-Unis, les effets secondaires des vaccins contre le papillomavirus humain sont aujourd'hui mal connus et sujets à controverse. Dans l'hypothèse (février 2009) de la firme Merck & Co. qui commercialise le Gardasil, ce produit est sûr. De même pour GlaxoSmithKline qui commercialise le Cervarix. Au 31 décembre 2008, la CDC enregistre aux Etats-Unis 32 rapports de décès parmi les femmes ayant reçu le Gardasil[58]. Il n'y a pas de lien scientifique établi entre les décès et le vaccin mais le NVIC relève une fréquence significativement supérieure de déclarations d'effets secondaires pour le Gardasil, en comparaison de celles qu'elle a reçues pour un autre vaccin adressé aux personnes du même âge, le Menactra. Deux décès ont d'autre part été signalés en Europe aussi. Suite à l'un de ces décès en Autriche ainsi qu'à un rapport mettant en doute l'efficacité de cette vaccination, l'Autriche ne rembourse plus ces vaccins. Après analyse de ces faits, la vaccination reste cependant conseillée par la FDA et l'EMEA mais ces organismes continuent d'être attentifs. [59]

La proportion de personnes opposée aux vaccinations tend à croître[60] mais reste marginale (moins de 3% des parents aux États-Unis en 2004[61], avec une grande disparité régionale, cette proportion pouvant atteindre près de 20% dans certains lieux[62]). Cette opposition repose principalement sur la crainte d'effets secondaires[63] plus ou moindres, comme la controverse concernant autisme et vaccins.

Les opposants à la vaccination invoquent aussi quelquefois un principe de rejet à toute obligation vaccinale, certaines associations mettant en avant quant à elles le principe de "liberté vaccinale".

Cette opposition semble plus importante dans les classes socio-professionnelles les plus élevées[64].

Il semble que la conviction des professionnels de santé sur l'importance de la vaccination joue un rôle important sur la vision du public à ce sujet[65].

  1. Guide illustré des médecines d'Asie, collectif 1998 ISBN 2880861950
  2. Needham, Joseph. (1999). Science and Civilization in China : Volume 6, Biology and Biological Technology, Part 6, Medicine. Cambridge : Cambridge University Press. Page 154
  3. Une histoire des microbes p206 Patrick Berche 2007 ISBN 2742006745
  4. Texte de la XIème lettre philoosophique de Voltaire
  5. Page 168
  6. Voir Catriona Seth, Les Rois aussi en mouraient. Les Lumières en lutte contre la petite vérole, Paris, Desjonquères, 2008.
  7. Sudhoffs Archiv, vol. 90 (2), p. 219-232, 2006, Stuttgart, Allemagne.
  8. Biographie de Louis Pasteur
  9. Quelquefois deux bactéries ou virus peuvent déclencher la même réponse immunitaire (exemple : vaccine et variole).
  10. Amanna IJ, Carlson NE, bonjour Slifka MK, Duration of humoral immunity to common viral and vaccine antigens, N Eng J Med, 2007;357 :1903-1915
  11. Tissot AC, Maurer P, Nussberger J, Effect of immunisation against angiotensin II with CYT006-AngQb on ambulatory blood pressure : a double-blind, randomised, placebo-controlled phase IIa study, Lancet, 2008;371 :821-827
  12. virologue, Centre de recherche en infectiologie, Université Laval
  13. Communication orale au congrès 2008 de l'Association francophone pour le savoir (Acfas) Source (article du journal Le Devoir
  14. L'intérêt du BCG est sujet à contestations. Il n'est pas pratiqué par exemple aux États-Unis d'Amérique, en Belgique, aux Pays-Bas. Il a fait partie des vaccins obligatoires en France du 5 janvier 1950 au 17 juillet 2007 pour l'ensemble des enfants avant 6 ans
  15. Roush SW, Murphy TV, Vaccine-Preventable Disease Table Working Group, Historical comparisons of morbidity and mortality for vaccine-preventable diseases in the United States, JAMA, 2007;298 :2155-2163
  16. "Les campagnes d'éradication reposant entièrement ou principalement sur la vaccination de masse furent couronnées de succès dans quelques pays mais échouèrent dans la majorité des cas. ", L'éradication mondiale de la variole, rapport final de la Commission mondiale pour la certification de l'éradication de la variole, décembre 1979.
  17. source : Quid 2006
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